Bonjour à tous, aller je me lance, premier sujet politique ! N’oubliez pas que ce qui suit n’est que mon avis qui est le fruit de mes recherches, en aucun cas il s’agit d’une vérité immuable et que je souhaite simplement amorcer une discussion sur un sujet qui me prend à cœur ces derniers mois.
J’imagine que vous avez une petite idée de ce qu’est l’effondrement. Seulement, j’aimerais sortir de ce point de vue sensationnaliste qui dit que la société va se transformer en un monde post apocalyptique type « attaque zombie » et que nous devrions nous armer et construire des bunker. J’aimerais vous présenter un point de vue rationnel de la question et que vous me partagiez vos avis.
Premièrement, les faits. Il est admis par la communauté scientifique mondiale que le changement climatique s’opère et que des changement drastiques sont à prévoir. Les rapport du GIEC se font de plus en plus alarmant pour indiqué des scénario de plus en plus pessimiste. +7C d’ici 2100 (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1304143/changements-climatiques-7degres-giec) et +1.5C dans moins de 10 ans (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1128192/discussions-climat-coree-du-sud-incheon-giec). Sachant que les effets sont à retardement et qu’ils ne dépendant pas que de nos actions présentes, même si on arrêtait tout ce processus instantanément, nous prendrions environ +1 pour les futures années. Bref, dans un monde dont les dirigeants prendraient au sérieux cette question, nous pourrions envisager rester en dessous de +2C et éviter bien des problèmes. Malheureusement, le tout libéral et le capitalisme sauvage ne se prête pas au jeu. Alors, je pense qu’il est préférable de s’attendre au pire et de l’anticiper, quitte à ce que cela n’arrive pas. Le pire serait environ +4C-+5C d’ici 2100. Le MIT à mis un logiciel en ligne de calcul prévisionnel du réchauffement climatique avec de nombreux facteurs que l’on peut modifier à souhait (https://en-roads.climateinteractive.org/scenario.html?v=2.7.6). Vous verrez que les prévisions s’annoncent mauvaises car nos actions isolées ne sont que peu impactantes.
Avant d’aller plus loin, je vous conseil vivement cette infographie qui résume très clairement la situation (https://www.youtube.com/watch?v=tk-QuMCbw2I&fbclid=IwAR0lfdWGKarw-ltbuDmK5K2mfLnCzVk6JCwx1sJ3HsD72iVWKiexoTash9U)
J’avais conscience des enjeux écologiques depuis quelques années, cependant cela ne fait que quelques mois que j’ai pris conscience de cet autre point indissociable du changement climatique : le pic pétrolier. Je l’ai découvert au travers des conférences de Pablo Servigne (https://www.youtube.com/watch?v=6J1Lzs-iYAI) et du Manuel de transition de Rob Hopkins. Ce qu’il nous explique c’est qu’en fait, le monde à atteint son pic pétrolier en 2008. Ce qui signifie que les découvertes de pétrole annuelles sont inférieurs à la consommation. Ce qui sous-entends la fin proche du pétrole à bas coût. Ce que les collapsologues nous expliquent, c’est que l’énergie que nous procure le pétrole est la meilleure que le monde ait jamais connus en terme de rapport prix/énergie. 40L de pétrole correspond à 4 années de travail manuel d’une personne en terme d’équivalence énergétique (mesurée en joule). Chaque JOUR, le monde consomme 97 millions de baril de pétrole (https://www.planetoscope.com/petrole/209-consommation-mondiale-de-petrole.html). 1 baril = 158L. Nous ne sommes mêmes pas capable d’imaginer ce que cela représente tellement ces chiffres sont imposants. Cependant, le constat simple que l’on peut faire, c’est que prochainement le prix du pétrole ne fera qu’augmenter car nous en consommons trop et qu’il s’agit d’une énergie fossile et donc physiquement limitée.
Ici s’arrête les faits. Maintenant je vais vous présenter mon point de vue. Le pic pétrolier est selon moi un indicateur très alarmant, et comme Rob Hopkins le précise, il ne devrait pas être dissocié du changement climatique. Ce sont 2 facteurs importants qui vont influencer nos vies et que nous ferions mieux de prendre en compte dès à présent. En tant qu’individu, nous ne pouvons pas agir du le global, le mondial. Nous pouvons agir sur nos propres vies, parfois celles de nos proches. Cependant, il y a un entre deux : le local. Agir ensemble, localement, pour produire et utiliser nos ressources afin de créer des circuits courts, voire très court. Vous l’aurez compris, je suis convaincu que la société va s’effondrer, on ne peut prédire quand, mais je pense que ces 2 facteurs entrainement des crises sociales de plus en plus graves (on le voit déjà dans le monde) ainsi que des flux migratoires plus importants et donc des conflits. Je pars du principe que nous pouvons tout de même agir et que ces 2 facteurs sont même une chance pour nous.
En effet, si nous étions certains qu’il n’y avait aucune probabilité d’effondrement, rien de changerait, le capitalisme continuerait et nous pourrions consommer toujours plus, toujours plus longtemps. Si nous étions certains qu’un effondrement arriverait, nous pourrions l’estimer et dans ce cas la, nous irions tous acheter des vivres, des armes et nous ne ferions que profiter jusqu’à ce que cela arrive. Néanmoins, nous sommes dans l’incertitude, et ce doute nous permet d’envisager un avenir différent. Un avenir bâtit sur des communautés qui communiquent entres-elles et s’échangent des ressources. Des communautés où le vivant serait au cœur et non plus l’argent. L’objectif serait de vivre heureux avec ce que l’on a. Minimalisme, résilience, nature, permaculture, autoconstruction, autosuffisance, etc.
Voilà pour moi les raisons qui me poussent à créer une communauté qui tende vers l’autosuffisance, vers le produire moins mais produire mieux. Valoriser les savoir-faire, réapprendre à travailler de ses mains et vivre en harmonie avec la nature.
Merci d’avoir lu, si jamais ce post vous à bouleverser, vous pouvez m’écrire en privé ou ici. Et si cela vous intéresse, je serait ravis de discuter de ceci avec vous, ici ou bien même de vive voix à Montréal.