Pas à pas vers un mode zéro déchet

Bonjour!

Me voici avec un petit mot pour décrire dans quelle voie je m’engage… Depuis environ deux ans, j’ai pris la décision de produire moins de déchets, beaucoup moins de déchets. J’ai réalisé en regardant ma poubelle, mon panier d’épicerie, et même mon bac à recyclage, qu’il y avait beaucoup d’emballages et de déchets divers dont on pourrait facilement se passer. J’ai alors commencé à lire sur le zéro déchet, mais aussi le minimalisme et le gaspillage.

Dans ma maison nous sommes 6 : mon chéri et moi, ainsi que nos 4 enfants de 8, 10, 12 et 14 ans. Ça pourrait produire beaucoup de déchets mais, finalement, ce n’est pas le cas. Ce qui me décourage cependant, c’est la quantité de choses qu’il y a dans notre bac à recyclage. Recycler, c’est un bon plan B, mais le mieux est évidemment de ne pas acheter toutes ces choses, et donc de faire en sorte qu’ils ne soient pas produit au départ.

Je mets en place différents moyens pour réduire nos déchets, un par un, avec une période d’adaptation entre chacun. J’ai ainsi des solutions écologiques pour les mouchoirs, le saran-wrap, les menstruations, etc. Mais il me reste beaucoup de chemin à faire. J’espère trouver ici l’inspiration qui me permettra de continuer dans cette voie! Je pourrai partager aussi les expériences que j’ai faites, les trucs qui m’ont permis de faire de grands bonds en avant, etc.

Alors à bientôt au fil des conversations! :smiley:

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Bravo pour ce beau geste! Je crois qu’ici, beaucoup d’entre nous tendent vers le 0 déchets aussi. J’ai hâte de lire tes trucs!

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Il serait effectivement intéressant de connaître tes trucs! Tu nous en partage quelques uns? :grin:Merci!

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Wow, bravo, avec quatre enfants c’est du courage! Je ne parle pas seulement des efforts à consacrer pour réduire les déchets mais aussi du fait de nager à contre-courant au quotidien. J’ai l’impression très souvent de devoir me battre contre les tendances sociales de surconsommation. C’est fatigant, tu ne trouves pas? Parfois, j’ai juste envie de décrocher de la société (ou de m’exiler en Suède, disons) tellement que ça me démoralise de voir les tendances dominantes au Québec… Heureusement que de plus en plus de personnes veulent changer les choses!

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Actuellement, je suis solidement dans le jus, mais à partir du 22 juin, on va entrer en mode “été” avec les enfants à la maison en congé, et je vais pouvoir venir davantage sur Le Peuplier. À bientôt! :smiley:

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Je suis tellement d’accord avec toi! D’ailleurs je suis en train d’apprendre le suédois… ce n’était pas dans le but d’éventuellement m’exiler dans ce pays aux valeurs bien placées, mais j’avoue que ça me tenterait des fois!

Ça fait effectivement du bien de voir que de plus en plus de personnes veulent changer leur façon de faire. Comme presque chaque fois où je vais au Bulk Barn avec mes contenants, il y a quelqu’un qui demande à la caisse à côté comment ça marche, si on veut apporter nos contenants. Dans ce temps-là, je me dis que donner l’exemple, ça peut marcher!

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Oui, il faut faire sa petite part, en espérant que ça change malgré tout. J’ai une grande amie qui s’est installée en Suède, après l’obtention d’un poste de chercheuse enseignante, avec son mari et leurs deux jeunes enfants. Je te confirme qu’elle est enchantée de son choix de vie, même si elle a parfois le mal du pays! Comme elle a don pour les langues et que son mari est danois, tous deux s’adaptent très bien sur le plan linguistique. La Suède n’est pas parfaite, selon ce qu’elle me raconte, mais nettement mieux qu’ici sur le plan des valeurs environnementales, fiscales et éducatives. Ici, il y a beaucoup de chemin à faire! Si je ne trouve pas un petit coin de paradis pour “cultiver mon jardin” (au sens propre et philosophique), je vais peut-être finir par m’exiler un jour…

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Pas à pas, c’est vraiment comment j’entrevois la réussite vers le zéro déchet. Ici, nous sommes 4 et je ne trouve pas ça évident à tous les jours. La sensibilisation auprès des enfants amène un lot de « babounne » :joy:

J’ai débuté par bannir le plus de produits transformés et les produits animaliers. Je m’attaque farouchement aux emballages plastiques. Acheter en vrac n’est pas facile quand tu ne demeures pas près des grands centres urbains alors mon bac à recyclage est encore trop plein à mon avis.
Dans la salle de bain, on ne retrouve plus de tampons, serviettes sanitaires jetables et de tampons démaquillants. J’ai opté pour la Diva cup, les serviettes lavables et les tampons démaquillant lavables. Nos brosses à dents sont en bambou, mais nous utilisons encore du dentifrice régulier. Je fais mon propre démaquillant et j’utilise un savon de Marseille pour me laver et me raser.

Pour les produits ménagers, j’avoue que je suis encore aux produits commerciaux, mais de la marque Attitude. Même chose pour le savon à lessive.

Pour la cuisine, j’utile des serviettes de table faite à la main, des « guenilles » comme essui-tout, les éponges pour laver la vaisselle ont été remplacées par des simples lingettes lavables. Fini les moules à muffins en papier, je verse le mélange directement dans les moules préalablement huilés. Les plats hermétiques remplacent la pellicule plastique. Je cuisine beaucoup ce qui aide à réduire le nombre d’emballages. Un petit jardin aide aussi.

Le temps de fonctionnement de la sécheuse fut réduit grâce au raque à vêtements. Faute d’avoir une corde à linge, ça dépanne.

Au lieu d’acheter plein de livres ou de films, on les louent à la bibliothèque.

Voilà où j’en suis actuellement :blush:

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Bravo! Pour ma part, un autre petit pas que j’ai franchi récemment: les emballages alimentaires en coton enduit de cire d’abeille, au lieu du plastique. https://api-flex.com/produits-api-flex/

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J’aimerais tellement m’en faire, mais étant vegan, je n’ai pas encore trouvé de la cire 100% végétale.

Est-ce que ça fonctionne pour de petits items?

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Oui, ça marche pour des petits, moyens et grands articles! Pour ma part, j’en avais acheté de trois différents formats, y compris des petits pour les crudités, biscuits et autres collations.
D’autres personnes sont plus débrouillardes et fabriquent elles-mêmes, avec des retailles de tissu et de la cire végétale, leurs emballages alimentaires :

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Pour les produits ménagers, je trouve facile de les acheter en vrac, même si j’habite loin de “grands centres”. Peut-être que c’est juste ma région, mais j’en trouve à la Goutte d’Or de Cowansville, ainsi que dans les IGA de Bromont et Granby. Il y a aussi plusieurs petits commerces qui offrent l’option vrac en boutique. Je pense que l’idée commence à faire son chemin !

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Moi aussi j’ai acheté des emballages en tissu et cire d’abeille. Depuis le temps, il y en a un qui est devenu vraiment moins étanche, alors je vais aller me chercher de la cire et lui redonner ses qualités initiales. Plus jamais de Saran Wrap chez moi!

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