Bonjour à tous,
Toujours dans le but de découvrir les comestibles qui nous entourent, je poursuis mes ‹ ‹ aventures › › sur le terrain.
Cette année, mon travail m’amène à parcourir le Bas-du-Fleuve et Gaspésie régulièrement. Et, surprise, je constate que les sorbiers sont très abondants. Et très jolis ! Leurs grappes de fruits rouges constellent les forêts, terrains privés et bords de routes.
Alors, bien sûr, j’ai lu sur tous les sites traitant de cet arbre singulier. Beaucoup proviennent de France et parlent d’une variété différente de celle d’ici, leurs fruits étant plus gros (poirillons) et semble-t-il, meilleurs, une fois mûrs (blets).
Si je comprends bien, les nôtres sont d’une variété originaire d’Europe et d’Asie ayant été implantée ici pour leurs attributs ornementaux. En fleurs ou en fruits, ils en mettent plein la vue, en effet.
Mais les sorbes d’ici (ou cormes) ont un goût atroce. Alors j’ai patienté quelques bonnes gelées, comme recommandé. Maintenant, même après des semaines de froid polaire, le goût est affreux pour la majorité des gens à qui je fais goûter.
Appelé aussi sorbier des oiseleurs ou des oiseaux, je m’étonne de voir ces arbres encore pleinement chargés. Les oiseaux les préservent comme garde-manger de fin d’hiver, ou les espèces ‹ ‹ sorbivores › › sont en voie d’extinction ?
Je n’ai pas de comparatif. C’est la première années que je constate l’abondance, et me questionne sur ces fruits.
Ma question; quelqu’un ici a-t-il expérimenté la consommation de ce fruit abondant, comestible, mais difficile à apprivoiser ?
Perso, j’en ai cuit quelques chaudronnées, en sucrant avec divers moyens, sans parvenir à en changer le goût. Je les passe dans les smoothie. Comme ingrédient secondaire, ça va, il se fait oublier. Et je profite ainsi de ses vertus nutritives. (qui sont peu documentées).
Au plaisir !
Christian