Bonjour, gens du peuple lié !
Je fais écho à l’aimable invitation de Marie-Michèle (via la tribune du peuplier) de nous exprimer sur un sujet que l’on juge pertinent, en ces temps de croissance rapide de nos amies les plantes.
Cette année, j’ai pris le temps de me renseigner sur la comestibilité des plantes qui poussent naturellement autour de nous. Les publications de Gérald Le Gal sont une mine d’or à ce sujet. J’en connais deux: ‹ ‹ Aventure Sauvage, de la cueillette à l’assiette › › et ‹ ‹ Forêt, identifier, cueillir, cuisiner › ›.
C’est pour moi une révélation. Je mange quotidiennement de la verdure depuis deux mois (en débutant par les premières feuilles et fleurs de pissenlit). Ensuite, ce sont toutes ces ‹ ‹ mauvaises › › herbes qui colonisent rapidement toute ma cour et le potager. Plus de la moitié sont comestibles ! Même l’egopode panachée, ornementale envahissante, avec son odeur de feuilles de carottes, qui squatte mon assiette !
Et que dire du chénopode blanc (ou poulette grasse, ou choux gras), non seulement très commun mais aussi un champion des valeurs nutritive. Ne jetez pas vos choux gras !
Mention spéciale au pourpier sauvage pour son goût agréable et surtout pour sa concentration en oméga-3.
Cette prise de conscience de toute cette bouffe offerte autour et partout, me fait réfléchir sur la complémentarité entre cueillette sauvage et agriculture…
Bon appétit !