J’ai vu un lien vers cette communauté passer sur mon fil de discussion Facebook et j’ai été intrigué alors je suis venu voir de quoi ça retournait. Ça m’a semblé vraiment intéressant.
À 59 ans, je fais partie des gens qui ont été élevés avec l’idée qu’on pouvait faire n’importe quoi, jeter tout par terre ou dans les cours d’eau, utiliser des voitures à souhait et, généralement, consommer tout et rien, que c’était normal, que c’était intéressant, qu’il fallait aspirer à faire le plus d’argent possible pour pouvoir faire tout ce qui nous tentait. Ça fait quand même un bon moment que j’ai déchanté devant ce credo du bonheur qui découle de la consommation. Cette idée a commencé à germer dans mon esprit au CEGEP, dans un cours d’économie dans lequel on nous faisait lire un ouvrage d’un économiste, F. Schumacher, qui disait justement le contraire de ce que la société nous disait. Son livre s’intitulait « Small is Beautiful ! ». Puis, petit à petit, l’idée a fait son chemin dans ma tête, de personne, de conjoint, de parent, maintenant de grand-père. Le Bonheur, celui avec un grand B, je le sais depuis longtemps maintenant, il ne réside pas dans ce que nous possédons, ce que nous pouvons acheter. Elle est, j’en suis convaincu, absolument fausse, cette prémisse. Elle est aussi extrêmement néfaste pour la seule planète que nous ayons à notre disposition.
Je n’ai pas de grand ou de petit projet écologique dont je pourrais vous entretenir ici. Mais je peut dire que je vis simplement, que je dépense peu, que je garde ce que j’ai le plus longtemps possible, que je suis toujours à la recherche de choses que je peux faire de plus pour réduire mon empreinte environnementale. J’applique, depuis des années, un principe simple devant tous les choix de consommation que notre monde nous présente sans cesse. Je me pose toujours la seule et même question : J’en ai besoin ou j’en ai envie ? À condition d’être honnête avec soi-même, cette simple question permets, en général, de faire les bons choix. Ça se peut, parfois, que je cède à l’envie mais c’est, je le constate, de plus en plus rare que cela arrive.
Alors au plaisir de vous lire, d’en apprendre plus sur les projets de ceux qui en ont, d’échanger avec des gens qui se préoccupent de l’avenir de nos enfants, de nos petits enfants, voire de nos éventuels petits-enfants.
Bonne journée !
Alain