En toute simplicité

Salut à toutes et à tous,
Il y a 40 ans, avec mon conjoint et ma fille de 4 ans, nous avons quitté la ville pour nous établir à la campagne, au Bas-St-Laurent. À la recherche de liberté et de simplicité nous avons parcouru le Québec pour trouver notre petit paradis. On a fini par s’enraciner à Trois-Pistoles où un ami nous avait offert sa maison pendant son voyage d’un an. Ce pied-à-terre nous a permis d’explorer les environs et trouver ce que nous cherchions. Un terrain de 28 hectares (la moitié boisé et l’autre moitié en prairies) et une maison en ruine, inhabitée depuis plus de 20 ans.
On avait projeté de se bâtir, on avait même construit une maquette de notre future maison. Mais finalement on a choisi de reconstruire la maison en ruine. Les murs en pièce-sur-pièce étaient toujours debout, on avait donc-là une charpente. Tout le reste était à reconstruire: toit, cheminée, portes et fenêtres, plomberie, électricité, chauffage…
Nous n’avions pas d’argent et pas de travail au départ. On a donc démoli une vieille grange et un chalet abandonné pour récupérer le bois et la tôle. Puis on a trouvé presque tous les matériaux récupérés dont on avait besoin.
Avec un emprunt de de 5000$ (pas besoin d’un dossier de crédit blindé à l’époque) et une subvention de 2500$ on a pu acheter la propriété, les outils et les matériaux manquants (isolant, bardeaux de cèdre, tous les trucs pour la plomberie et l’électricité, etc.) On a tout fait nous-mêmes, sans aucune expérience mais avec une motivation à plein régime.
Aujourd’hui la maison a beaucoup évoluée au fur et à mesure de l’amélioration de notre situation financière. Nous possédons une serre, de grands jardins, potagers, verger. Nous élevons toujours quelques animaux pour notre alimentation : agneaux, poules pondeuses, poulets, cailles, pintades, etc.
Depuis 3 ans j’utilise la technique du bois raméral fragmenté (BRF) pour la culture. Ce n’est pas encore tout-à-fait à point. Si certaines ou certains d’entre vous avez une expérience dans ce domaine je serais bien curieuse de la connaitre. Mon dernier projet, entamé l’an passé est un étang où je compte bien élever quelques truites.
Bref, il y a de quoi s’amuser et s’émerveiller à temps plein tout en menant un mode de vie écoresponsable (en perfectionnement).
Ravie de joindre ce forum et au plaisir de vous connaitre.

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Quel beau parcours! On vient de s’embarquer dans un projet à long terme nous aussi, alors c’est très motivant de vous lire! Au plaisir d’échanger.

Salut Suzelle et bienvenue sur le peuplier :blush:

Tout un projet de rebâtir une maison en ruine, surtout comme première expérience en construction! :open_mouth: Avez-vous reçu de l’aide de gens dans le domaine à certains moments?

Vous semblez avoir bien réussi, c’est le mot qui m’est venu en tête en lisant la description de vos installations!

Au plaisir d’en apprendre plus sur votre expérience et de partager sur une foule de sujets!

Salut Marie-Michèle,
Bâtir à partir d’une maison en ruine, c’est encore ce qui est le plus facile. D’abord ça ne coûte pas cher (dans notre cas nous avons payé que le terrain, la maison n’ayant plus aucune valeur). On a donc pas trop peur de faire de gaffes. C’est une situation idéal pour expérimenter. Puis en défaisant, on voit comment faire les choses et on prend conscience du savoir-faire extraordinaire des générations précédentes. De plus, les anciens du coins, même s’il nous trouvent un peu bizarres, sont fier de voir que le lieu va revivre. Ils sont tout disposés à nous conseiller et ils sont une mine d’informations pour trouver les ressources disponibles à proximité.
Pour reconstruire le toit qui coulait comme une passoire nos amis sont venus pour une corvée. Heureusement car moi et mon chum on a terriblement le vertige. Puis un ami électricien nous a monté un circuit électrique pour nous montrer comment faire. Nous avons pu, par la suite, monter l’ensemble des circuits.
Mais le plus souvent, c’est dans les livres qu’on puisait l’information et quand on n’était pas trop sûr de comprendre on questionnait des gens de métiers.
Nous continuons toujours à construire et rénover nous-mêmes. Et l’édifice tient encore debout après 40 ans !

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Merci Émilie,
Bonne chance dans votre projet ! Si vous voyagez au BSL, passer faire un tour. On pourra partager nos expériences.

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Bonjours Suzelle!

Premièrement bravo pour votre parcours! :clap:
Je m’ennuie de l’odeur du varech des fois (j’ai demeuré 4 ans à Rimouski)

Pour le BRF je ne suis pas un expert , mais je l’utilise depuis quelques année , je vous livre mon expérience . Premièrement il faut faire la distinction entre copeaux de bois et BRF si les copeaux sont trop gros ou sec alors ils vont consommer de l’azote dans le sol, à ce moment la ce n’est pas du BRF mais du paillis , cela as son utilité aussi , car sa préserve l’humidité du sol et finis par faire de l’humus, mais c’est plus long .

Pour le BRF il faut prendre que les petites tiges vertes les nouvelles pousse du printemps du bois mou comme le saule, et l’érable , jamais de conifère surtout , car les conifères sont acides. Ils faut couper “chipper” et étendre tout de suite , bien vert et humide pour que les mycélium colonise et décompose ces petits copeaux.

Au plaisirs.

Merci pour ta réponse, j’allais justement t’écrire à ce propos. J’utilise déjà cette technique depuis 3 ans de la manière dont tu l’expliques. J’ai une déchiqueteuse qui fait des copeaux pas trop gros, du moins, plus petits que les résidus d’émondage d’Hydro.
J’obtiens de bon résultats avec les plants qui sont dans la serre ou au jardin (tomates, aubergines, choux, laitue, ail, etc.). Par contre j’ai plus de difficultés avec les petites semences (carottes, chou-raves, fines herbes, etc.)
J’ai aussi beaucoup de perces-oreilles depuis quelques années. Est-ce que cela peut avoir un rapport avec le BRF. C’est difficile de trouver de l’information fiable sur le sujet. L’information de l’université Laval porte surtout sur les grandes cultures des producteurs agricoles, mais pour les potagers familiaux, c’est plus rare. En France c’est plus courant mais moins pertinent pour le Québec. Donc si tu a des références utiles…n’hésite pas.

Allo Suzelle

Pareil pour moi , les petites semence je les met dans dans des petites parcelles de terre que j’amande avec du compost de poules et du fumier de chevaux.

Dans mes butes de BRF j’ai essayer , maĩs, tomates courge, légumineuse, rhubarbe, poivron , tournesol. Ça fonctionne bien . Pour les cocombres ce n’est pas fameux le rendement n’est pas terrible.

Je te met quelque lien

http://paillisramea.ca/wp-content/uploads/2015/09/BRF.pdf

Le fichier du Mapaq est à mon avis , une très mauvaise utilisation du BRF, premièrement ils ont utilisé un insecticide puis labourré la terre . et mis une fine couche sur le dessus des rangs.

Pour ma part j’en suis à ma cinquième année, ou j’en met au moins 2 fois par année le printemps et l’automne , je triche un peu , le printemps je prend des vrai petite pousse verte , mais durant l’été et l’automne , je passe dans le chipper toutte les tailles de haie et les branche morte trop petite pour chauffé. Et bien je dois avoir environs entre un et deux pouces d’épais d’humus, et les buttes sont pleines de vers de petites bestiolles en tout genres , mais pas de perce-oreilles dans mon cas.

J’expérimente et apprend d’année en année , je ne pense pas non plus que toute les cultures soit optimal dans le BRF .

Comme tu dit il n’y as pas beaucoup de retours d’expérience sur le sujet , si je trouve des liens intéressant je te les partage.

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Merci pour les références. Tu connais sans doute les Jardins vivaces de Charlesbourg (http://jardinsvivaces-livegardens.com/nos-methodes-culturales ) . Il y a 5 ou 6 ans j’ai visité cette entreprise qui utilise le BRF depuis plus de 20 ans et qui obtient des résultats fantastiques. Le propriétaire est très généreux de son temps et il a pris la peine de bien m’expliquer comment il procède. Il a fabriqué sa déchiqueteuse lui-même pour avoir des petits copeaux ( ± 1 cm). Il en vend d’ailleurs sur place. Pour les vivaces pas de doute, ça fonctionne très bien mais pour le potager, j’ai été moins impressionnée. Mais c’est souvent le cas avec les horticulteurs : ils ont une plus grande passion pour les fleurs que pour les légumes. Il faudrait que j’y retourne pour vérifier ma première impression.

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Salut Suzelle!
Merci pour le lien .
Les Jardins de Charlesbourg c’est Mr Jacque Hébert je crois , c’est une référence dans le BRF oui.

Les premières fois que j’ai lu sur le BRF c’était dans le forum D’on peut le faire un site français.
http://www.onpeutlefaire.com/forum/

Si tu as le gout de faire de la lecture :wink:

Il y as énormément d’information sur ce forum, dans la section “nature et environnement” , “le coin jardin” Il y as un post d’épinglé sur le BRF de 35 pages qui s’étire sur 6 ou 7 ans.

Il y est expliqué la différence entre la méthode de Jacque Hébert et la méthode de Jean Pain, qui lui fait d’immense butte de copaux et laisse composté.

Je n’ai pas lu les 35 pages de ce post , mais j’en avait lu pas mal, et c’est des français hein alors la chicane pogne et sa argumente fort , moi j’adore ça :blush: , Un bon débats d’idées .
Se n’est pas tout le monde qui dit la même chose et plusieurs point sont apporté autant pour que contre .

Je viens de voir votre vidéo , wow c’est très beau chez vous !
Moi j’expérimente à beaucoup plus petite échelle, j’ai 2 butes de BRF de 8X20 pi, je fait pleins d’expérimentation en petit car avec le travail , je manque de temps , et mon mon but est de déménager sur une plus grande fermette à ma retraite, ou je pourrai me laisser allez en grand :smile:

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Salut Venant,
Effectivement, beaucoup de lecture sur ce site « http://www.onpeutlefaire.com . Malheureusement, la plupart des références sont introuvables ou les liens sont inactifs.
J’ai quand même glané quelques adresses intéressantes pour ceux et celles que ça intéresse :

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